La théorie de la loi naturelle, hautement contestée sinon détestée, ré Tradução - La théorie de la loi naturelle, hautement contestée sinon détestée, ré Português como dizer

La théorie de la loi naturelle, hau

La théorie de la loi naturelle, hautement contestée sinon détestée, résulte d’un métissage sophistiqué entre la métaphysique grecque et la théologie de la création. Il importe de bien comprendre les notions avant de les critiquer. Trop souvent, nous rejetons une version édulcorée ou une interprétation trop étroite de cette théorie.

La métaphysique

La « nature » (ousia) renvoie à ce qui fait le propre d’un être, par opposition à ce qui lui est accidentel. Chez Aristote, cette nature détermine de manière essentielle le développement d’un être humain du début jusqu’à la fin de sa vie. L’enfant porte en lui la promesse de l’adulte qu’il sera, moyennant le concours d’un écosystème proprement humain (conditions sociales, politiques, culturelles, biologiques, génétiques, climatiques, etc.). La notion de nature évoque à la fois ce qui est et ce qui devrait idéalement être. Pour les Grecs, l’idéal consiste en l’existence vertueuse.

La notion de « loi » (nomos) renvoie à des normes qui seraient immanentes à la nature et pourraient être inférées par un être raisonnable. Cette idée est attribuable notamment aux penseurs grecs pour qui le cosmos est organisé de manière harmonieuse selon des lois immuables auxquelles l’être humain ne peut que se soumettre pour son propre bien. Le monde est un théâtre où se joue une pièce écrite par les dieux. Le rôle de l’humain consiste à jouer le script qui lui est confié. En outre, le mot loi évoque également des prescriptions sanctionnées par une autorité – les dix commandements, par exemple.

La théologie

Pour sa part, la foi chrétienne propose une théologie de la création : le monde est créé par Dieu. Cette création n’est pas seulement vue comme un simple fait accompli, mais aussi comme un processus continu de relations entre le monde créé et son créateur – de sorte que ce dernier s’exprime dans sa création et y manifeste sa volonté. L’être humain, lui-même créé, fait partie de cette création et est donc lui aussi une manifestation de la raison divine éternelle. Son agir doit se déployer dans le sens de sa nature et dans le sens de son appartenance à l’ordre de la création. Sa pleine réalisation en dépend. La liberté de l’être humain n’est donc pas absolue, mais relative à son statut d’être créé. La notion de création, telle que conçue par cette théologie catholique, vient donc enrichir la notion d’écosystème proprement humain évoquée ci-dessus. Et pour les chrétiens, l’idéal à atteindre porte un nom : Jésus le Christ.

Les difficultés

On ne peut nier que l’architecture conceptuelle entourant l’idée de loi naturelle est dépassée à bien des points de vue. En outre, son traitement de la liberté humaine déçoit les attentes de la culture contemporaine axée sur l’autonomie du sujet. De plus, elle ne semble souvent pas tenir compte – du moins explicitement – de la possibilité d’une évolution de la nature.

Cela dit, cette théorie possède certains mérites qui valent la peine qu’on s’y intéresse. La loi naturelle nous rappelle que l’éthique ne peut être ramenée au seul critère des subjectivités. Il n’est pas vrai que toutes les approches sont égales en valeur. L’authenticité éthique (être cohérent avec soi-même) n’est pas une condition suffisante pour assurer la moralité d’une action. Il y a une norme qui dépasse et précède le sujet éthique. L’être humain est habité par une visée éthique qui l’appelle à mieux être et à mieux faire. Cette visée nous permet de savoir ce qui permet de mieux promouvoir l’humanité des personnes en telle ou telle circonstance : cela n’est pas au-dessus de nos forces en tant qu’êtres raisonnables.

À l’heure où la société est confrontée à des défis majeurs, dont certains mettent en péril la notion même d’humanité, la théorie de la loi naturelle suggère qu’une éthique ne peut s’élaborer sans miser sur un patrimoine humain commun. Il est possible de s’entendre sur le sens de notre présence dans le monde en tant qu’humain parce que nous sommes confrontés à la même fragilité fondamentale. C’est ce que le philosophe Jan Patočka appelait la « solidarité des ébranlés ». Tout être humain porte en lui la fragile promesse de son plein épanouissement et cela pourrait servir de base à l’élaboration d’une éthique commune. Enfin, la loi naturelle, situant l’humain au cœur d’un équilibre écosystémique, ne rejoint-elle pas une sensibilité moderne importante?
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A teoria do direito natural, altamente contestada se não odiava, é o resultado de uma mistura sofisticada entre metafísica grega e a teologia da criação. É importante entender os conceitos antes de criticar. Muitas vezes, rejeitamos uma versão aguada ou uma interpretação estreita dessa teoria...

metafísica

.A "natureza" (ousia) refere-se a que faz a própria de um ser, em oposição ao que é acidental. Para Aristóteles, essa natureza determina uma chave do desenvolvimento de um ser humano desde o início até o fim de sua vida. A criança carrega com a promessa do adulto vai ser sujeitos a concorrência de um ecossistema humano real (condições sociais, políticos, cultural, biológica, genética, clima, etc.). Da natureza refere-se tanto o que é e o que idealmente deveria ser. Para os gregos, o ideal consiste de existência virtuosa.

'lei' (nomos) refere-se aos padrões que seriam imanente na natureza e podem ser inferidas por um ser razoável. Esta idéia é devida particularmente para os pensadores gregos, para quem o cosmos está harmoniosamente organizado segundo leis imutáveis, à qual os seres humanos não podem respeitar que para seu próprio bem. O mundo é um teatro onde é jogada uma peça escrita pelos deuses. O papel dos seres humanos é jogar o script que lhe foi confiado. Além disso a lei da palavra também menciona exigências sancionadas por uma autoridade - os dez mandamentos, por exemplo.

teologia

por seu lado, a fé cristã oferece uma teologia da criação: o mundo é criado por Deus. Esta criação não é vista apenas como um mero fato realizado. Mas também como um processo contínuo de relações entre o mundo criado e seu criador - para que este último é expressa em sua criação e sua intenção. O ser humano criado, ele mesmo é parte desta criação e, portanto, ele também é uma manifestação da razão divina eterna. Sua ação deve se desdobrar no significado de sua natureza e o significado da sua filiação na ordem da criação. Sua plena realização depende disso. A liberdade dos seres humanos, portanto, não é absoluta, mas em relação ao seu status de ser criada. A noção de criação, tal como concebida por esta teologia católica, enriquece, portanto, o conceito de ecossistema humano real, acima referida. E para os cristãos, o ideal tem um nome: Jesus o Christ...

dificuldades

não se pode negar que a arquitetura conceitual em torno da idéia de direito natural é ultrapassada em muitos pontos de vista. Além disso, o tratamento da liberdade humana decepcionar as expectativas da cultura contemporânea da autonomia do sujeito. Além disso Muitas vezes parece não ter em conta – pelo menos explicitamente - a possibilidade de uma mudança na natureza.

dito, esta teoria tem alguns méritos que valem que há interesse. Lei natural lembra-nos que a ética não pode ser reduzida a critério de subjetividades. Não é verdade que todas as abordagens são iguais em valor. A autenticidade ética (coadunar-se consigo mesmo) não é uma condição suficiente para garantir a moralidade de uma ação. Há um padrão que vai além e acima do tópico ético. O ser humano é habitado por um objectivo ético que chama-lo para ser melhor e fazer melhor. Esta visão permite-nos saber que permite melhor promover a humanidade das pessoas em qualquer circunstância particular: não é além da nossa força como razoável.

no momento quando a empresa enfrenta grandes desafios, que alguns pôr em risco a noção de humanidade, teoria do direito natural sugere que ética não pode ser desenvolvida sem alavancagem um património humano comum. É possível chegar a acordo sobre o sentido de nossa presença no mundo como um ser humano porque nós enfrentamos a mesma fragilidade fundamental. Isto é o que o filósofo Jan Patočka foi chamado a "solidariedade da abalada. Todo ser humano carrega com a promessa frágil de seu pleno desenvolvimento e ele poderia fornecer uma base para o desenvolvimento de uma ética comum. Finalmente, não lei natural, colocando os seres humanos no coração de um equilíbrio do ecossistema, juntando uma grande sensibilidade moderna?
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La théorie de la loi naturelle, hautement contestée sinon détestée, résulte d’un métissage sophistiqué entre la métaphysique grecque et la théologie de la création. Il importe de bien comprendre les notions avant de les critiquer. Trop souvent, nous rejetons une version édulcorée ou une interprétation trop étroite de cette théorie.

La métaphysique

La « nature » (ousia) renvoie à ce qui fait le propre d’un être, par opposition à ce qui lui est accidentel. Chez Aristote, cette nature détermine de manière essentielle le développement d’un être humain du début jusqu’à la fin de sa vie. L’enfant porte en lui la promesse de l’adulte qu’il sera, moyennant le concours d’un écosystème proprement humain (conditions sociales, politiques, culturelles, biologiques, génétiques, climatiques, etc.). La notion de nature évoque à la fois ce qui est et ce qui devrait idéalement être. Pour les Grecs, l’idéal consiste en l’existence vertueuse.

La notion de « loi » (nomos) renvoie à des normes qui seraient immanentes à la nature et pourraient être inférées par un être raisonnable. Cette idée est attribuable notamment aux penseurs grecs pour qui le cosmos est organisé de manière harmonieuse selon des lois immuables auxquelles l’être humain ne peut que se soumettre pour son propre bien. Le monde est un théâtre où se joue une pièce écrite par les dieux. Le rôle de l’humain consiste à jouer le script qui lui est confié. En outre, le mot loi évoque également des prescriptions sanctionnées par une autorité – les dix commandements, par exemple.

La théologie

Pour sa part, la foi chrétienne propose une théologie de la création : le monde est créé par Dieu. Cette création n’est pas seulement vue comme un simple fait accompli, mais aussi comme un processus continu de relations entre le monde créé et son créateur – de sorte que ce dernier s’exprime dans sa création et y manifeste sa volonté. L’être humain, lui-même créé, fait partie de cette création et est donc lui aussi une manifestation de la raison divine éternelle. Son agir doit se déployer dans le sens de sa nature et dans le sens de son appartenance à l’ordre de la création. Sa pleine réalisation en dépend. La liberté de l’être humain n’est donc pas absolue, mais relative à son statut d’être créé. La notion de création, telle que conçue par cette théologie catholique, vient donc enrichir la notion d’écosystème proprement humain évoquée ci-dessus. Et pour les chrétiens, l’idéal à atteindre porte un nom : Jésus le Christ.

Les difficultés

On ne peut nier que l’architecture conceptuelle entourant l’idée de loi naturelle est dépassée à bien des points de vue. En outre, son traitement de la liberté humaine déçoit les attentes de la culture contemporaine axée sur l’autonomie du sujet. De plus, elle ne semble souvent pas tenir compte – du moins explicitement – de la possibilité d’une évolution de la nature.

Cela dit, cette théorie possède certains mérites qui valent la peine qu’on s’y intéresse. La loi naturelle nous rappelle que l’éthique ne peut être ramenée au seul critère des subjectivités. Il n’est pas vrai que toutes les approches sont égales en valeur. L’authenticité éthique (être cohérent avec soi-même) n’est pas une condition suffisante pour assurer la moralité d’une action. Il y a une norme qui dépasse et précède le sujet éthique. L’être humain est habité par une visée éthique qui l’appelle à mieux être et à mieux faire. Cette visée nous permet de savoir ce qui permet de mieux promouvoir l’humanité des personnes en telle ou telle circonstance : cela n’est pas au-dessus de nos forces en tant qu’êtres raisonnables.

À l’heure où la société est confrontée à des défis majeurs, dont certains mettent en péril la notion même d’humanité, la théorie de la loi naturelle suggère qu’une éthique ne peut s’élaborer sans miser sur un patrimoine humain commun. Il est possible de s’entendre sur le sens de notre présence dans le monde en tant qu’humain parce que nous sommes confrontés à la même fragilité fondamentale. C’est ce que le philosophe Jan Patočka appelait la « solidarité des ébranlés ». Tout être humain porte en lui la fragile promesse de son plein épanouissement et cela pourrait servir de base à l’élaboration d’une éthique commune. Enfin, la loi naturelle, situant l’humain au cœur d’un équilibre écosystémique, ne rejoint-elle pas une sensibilité moderne importante?
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